Le Sultanat d'Oman
au printemps
La frontière du Sultanat d’Oman avec les Émirats arabes unis crée fréquemment une confusion dans la perception de ces deux pays. Pourtant, le passage du golfe persique à celui d’Oman est loin d’être la différence majeure entre les deux États. En effet, contrairement à ses voisins, Oman préserve une architecture historique authentique, loin de l’image des gratte-ciel et des infrastructures démesurées de Dubaï et Abu Dhabi. De quoi mettre d’accord un groupe d’amis sur cette destination au printemps.
Un pays marqué par l’Histoire et les légendes
On raconte que Sindbad le marin a séjourné au port de Sohar au Xᵉ siècle, une manière de rappeler que le sultanat d’Oman a toujours excellé dans la construction de boutres en teck. Sur la longue côte, dans les calmes villages de pêcheurs, on se lasse rarement d’observer les immenses voiles des embarcations.
LTrait d’union entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe, le pays garde une forte tradition caravanière et une belle partie de la population est encore nomade ou semi-nomade. Chacun trouvera un souvenir, bijou ou poterie, à rapporter des marchés bédouins d’Al Wasil ou Al Mintrib.
En cette saison déjà très chaude, même si le désert est verdi par les pluies, il est bon d’écouter l’appel du djebel Samhan et de se diriger vers les monts Dhofar au sud. Cité perdue d’Oubar ou ruines du royaume de la reine de Saba sauront fasciner les simples curieux comme les férus d’Histoire.
Le doux climat du Dhofar
Quand tout le pays ploie sous les premières températures caniculaires, le Dhofar bénéficie d’un climat tropical où poussent cocotiers, bananeraies et autres fruits tropicaux. Il devient appréciable de visiter les villages de boue jabalis ou de profiter des plages de Moughsail.
La cuisine, influencée par la culture indienne, est parfumée d’épices et invite à la dégustation et à la découverte. Sur les marchés parfumés d’un délicieux encens, on lit les influences venues d’Asie, mais aussi d’Afrique de l’Est : Zanzibar est tout proche par la mer.
Chacun trouvera un souvenir, bijou ou poterie, à rapporter des marchés bédouins d’Al Wasil ou Al Mintrib. En cette saison déjà très chaude, même si le désert est verdi par les pluies, il est bon d’écouter l’appel du djebel Samhan et de se diriger vers les monts Dhofar au sud. Cité perdue d’Oubar ou ruines du royaume de la reine de Saba sauront fasciner les simples curieux comme les férus d’Histoire.